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Quand se produit l’événement du dernier soupir, qui peut dire ce qu’il advient de la vie ? Ce n’est pas elle qui meurt, mais l’organisme, le personnage, qui cesse d’être vivant.

La liturgie chrétienne nous répond : « La vie ne nous est pas enlevée, elle est seulement changée. » A la lumière de la foi, cela veut dire que la personne, libérée de son substrat existentiel, et en vertu de sa création-élection, accède au monde de Dieu : « Nous savons en effet que si cette tente – notre demeure terrestre – vient à être détruite, nous avons une Demeure qui est l’œuvre de Dieu, une Demeure éternelle qui n’est pas faite de main d’homme. » (2 Co 1,1)…

Pour les chrétiens, ni la vie ni les liens les plus purs ne sont enlevés ; ils sont seulement et définitivement transfigurés et consacrés dans le Royaume de Dieu, par-delà toute mort… Nous savons qu’un jour nous les retrouverons, dans l’indicible Bonheur de Dieu, pour l’Eternité de l’Amour.