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Marie-Christine Bernard

Dans le second récit de la Création, il est « question d’un jardin admirable, d’un jardin des délices (un paradis) dans lequel l’homme au masculin et l’homme au féminin, l’un et l’autre issus de la même humanité première (la même chair, isch, ischa en hébreu : mâle et femelle) se trouvent comme déposés. L’altérité fondamentale masculin/féminin crée du reste la parole humaine, la première parole qui s’entende dans la Bible : et c’est un cri d’émerveillement devant l’autre ! »
Marie-Christine Bernard, Les fondamentaux de la foi chrétienne, page 49

Dans le chapitre trois de la Genèse, « la différenciation, absolument nécessaire à la reconnaissance réciproque, c’est-à-dire à la reconnaissance de chacun, parité constitutive de l’identité humaine créée homme et femme « à l’image de Dieu », devient un problème. Dans le livre de la Genèse, cette différenciation n’est pas d’abord liée à une institution, fût-elle celle du mariage, mais est posée d’emblée, à la naissance même de chacun, de chacune. Autrement dit, tout ce qui est humain devrait refléter cette parité d’humanité, si tant est que l’humain ne s’autorise pas à séparer ce que Dieu a uni, dès l’origine.
Marie-Christine Bernard, Les fondamentaux de la foi chrétienne, page 65